Publié le 15 avril 2024

Pour le professionnel montréalais surmené, le piège des loisirs passifs est réel. La solution n’est pas de trouver un hobby unique, mais de concevoir un « portefeuille de bien-être » équilibré. Cet article propose une méthode structurée pour intégrer intentionnellement des activités sportives, créatives et calmes dans votre agenda, transformant votre temps libre en un puissant moteur de santé et de bonheur.

La journée de travail se termine. L’ordinateur se ferme. Et puis… le vide, ou plutôt, le plein d’écrans. La soirée défile entre les plateformes de diffusion, les réseaux sociaux et le sentiment diffus que votre temps libre vous a échappé. Si ce scénario vous est familier, vous n’êtes pas seul. En tant que professionnel vivant au rythme effréné de Montréal, l’idée de cultiver des loisirs enrichissants peut ressembler à une montagne à gravir, une tâche de plus sur une liste déjà trop longue.

Les conseils habituels fusent : « Faites du sport », « Soyez créatif », « Prenez du temps pour vous ». Ces injonctions, bien que bien intentionnées, restent souvent lettre morte. Elles ignorent la fatigue décisionnelle et le manque d’énergie qui nous poussent vers la facilité d’un divertissement passif. En effet, des études montrent que le temps passé devant un écran pour les loisirs peut nuire à des besoins fondamentaux, comme le sommeil. Mais si la véritable clé n’était pas de trouver une activité miracle, mais plutôt d’adopter une approche stratégique, comme vous le feriez pour vos investissements ?

C’est l’approche de la « planification de la joie » : construire consciemment un portefeuille de loisirs diversifié. Il ne s’agit pas d’ajouter de la pression, mais de l’intention. Cet article vous guidera pour bâtir votre propre triptyque du bien-être, en équilibrant trois piliers essentiels : le mouvement physique, l’expression créative et le calme régénérateur. Nous explorerons comment trouver les activités qui vous correspondent à Montréal, comment déconstruire les barrières mentales comme le « mythe du talent », et pourquoi intégrer des moments de « rien » est crucial pour votre santé mentale.

Pour vous aider à naviguer dans cette démarche de réappropriation de votre temps libre, nous avons structuré ce guide en plusieurs étapes clés. Découvrez comment chaque composant de votre nouveau portefeuille de loisirs contribue à un équilibre de vie durable et épanouissant.

Le triangle d’or du bien-être : pourquoi il vous faut une dose de sport, d’art et de calme pour être vraiment équilibré

Penser à ses loisirs comme à un portefeuille d’investissement change la perspective. Au lieu de tout miser sur une seule « action » (un seul hobby), l’idée est de diversifier pour un rendement optimal en termes de bien-être. Le triangle d’or est un modèle simple pour structurer cette diversification autour de trois besoins humains fondamentaux : le mouvement (sport), l’expression (art) et la régénération (calme). Négliger l’un de ces piliers, c’est créer un déséquilibre qui, à terme, affecte notre humeur et notre énergie.

La tendance est préoccupante, notamment chez les plus jeunes, souvent précurseurs des maux de la société. Une étude révèle qu’en 2023, seulement 37% des jeunes du secondaire au Québec avaient une santé mentale florissante, une baisse significative par rapport aux 47% de 2017. Cette érosion du bien-être est souvent liée à des loisirs de plus en plus passifs et centrés sur les écrans. Les élèves passant quatre heures ou plus par jour devant un écran pour leurs loisirs sont bien plus nombreux à manquer de sommeil.

La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’inverser la tendance en nourrissant activement chaque sommet du triangle. À Montréal, les options sont vastes et souvent plus accessibles qu’on ne le pense. Le programme Accès-Loisirs, par exemple, est une porte d’entrée fantastique pour les résidents à faible revenu, offrant un accès gratuit à une multitude d’activités qui couvrent ce triptyque :

  • Le Sport : cours de natation, badminton, yoga.
  • L’Art : ateliers de poterie, cours de guitare, clubs de lecture.
  • Le Calme : séances de méditation, accès à des espaces de détente.

Même sans programme spécifique, les ressources gratuites comme les parcs municipaux pour le calme et le sport, ou les innombrables services de la BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec) pour l’art et la culture, permettent de commencer à construire son portefeuille sans contrainte financière. L’important est de reconnaître la nécessité de cette triple alimentation pour une santé globale.

Il n’est jamais trop tard : la méthode en 5 étapes pour trouver le hobby qui va réenchanter votre vie d’adulte

L’une des plus grandes barrières à l’adoption d’un nouveau loisir est la pression de devoir trouver « la » passion, celle qui nous définira pour les années à venir. Oubliez cette idée. L’approche du portefeuille de bien-être est basée sur l’expérimentation et la curiosité, pas sur l’engagement à vie. L’objectif est de trouver des activités qui vous nourrissent *maintenant*. Voici une méthode simple en cinq étapes, pensée pour l’adulte à l’agenda chargé qui vit à Montréal.

Mains d'adulte manipulant différents outils créatifs dans un atelier lumineux

Comme le suggère cette image, il s’agit de toucher à tout, d’explorer des textures et des sensations nouvelles. Le portail « Loisirs Montréal » de la Ville est un excellent point de départ. Avec plus de 10 000 activités répertoriées, c’est un véritable catalogue d’expériences potentielles.

  1. Étape 1 – L’Exploration Curieuse : Consacrez une heure à naviguer sur le site de Loisirs Montréal. Filtrez par arrondissement et par type d’activité (sportive, culturelle, manuelle). Faites une liste de 5 à 10 activités qui piquent votre curiosité, même si elles vous semblent hors de portée.
  2. Étape 2 – Le Test à Faible Enjeu : Cherchez des cours d’essai gratuits ou des journées portes ouvertes. De nombreux centres communautaires et studios en proposent. C’est l’occasion de « goûter » une activité sans aucun engagement.
  3. Étape 3 – L’Immersion Saisonnière : Engagez-vous pour la plus courte durée possible, typiquement une session de 8 à 12 semaines. Voyez cela comme un projet pilote, pas un mariage.
  4. Étape 4 – L’Évaluation du Plaisir : À mi-parcours (environ 4 semaines), posez-vous une seule question : « Est-ce que j’attends ce moment avec impatience dans ma semaine ? ». La réponse doit venir du cœur, pas de la tête (« je devrais… »).
  5. Étape 5 – L’Ajustement Stratégique : Si la réponse est non, terminez la session poliment et passez à la prochaine activité de votre liste d’exploration. Si c’est oui, envisagez de vous réinscrire, peut-être à un niveau supérieur. Vous construisez votre portefeuille, brique par brique.

Cette méthode dédramatise l’échec. Ne pas aimer une activité n’est pas un échec, c’est une donnée précieuse qui affine votre recherche. C’est le principe même de la planification de la joie : un processus itératif et bienveillant.

Gym, studio ou appli ? Le guide pour choisir la solution fitness qui vous fera enfin tenir vos résolutions

Le pilier « Sport » du triangle d’or est souvent le plus intimidant. Entre les abonnements coûteux, le manque de motivation et les hivers montréalais, il est facile de procrastiner. Pourtant, le mouvement est non négociable pour la santé physique et mentale. La clé n’est pas de se forcer à faire une activité que l’on déteste, mais de trouver le contexte qui correspond à sa personnalité, son budget et son emploi du temps.

Pour y voir plus clair, voici un tableau comparatif des principales options de fitness à Montréal, qui vous aidera à identifier la solution la plus adaptée à vos besoins spécifiques.

Comparaison des options fitness à Montréal
Option Coût mensuel Avantages Inconvénients Idéal pour
Gym économique 10-30 $ Accès 24/7, équipement complet Peu d’encadrement, affluence Autonomes disciplinés
Studio spécialisé (Yoga, CrossFit, etc.) 100-200 $ Communauté, coaching, motivation Coût élevé, horaires fixes Besoin d’encadrement social
App + parc 0-20 $ Flexibilité totale, économique Météo, autodiscipline requise Horaires variables
Centre municipal 40-80 $ Proximité, prix modéré, variété Équipement basique, horaires limités Débutants, familles

L’option du centre municipal est souvent sous-estimée. Elle représente un compromis idéal pour beaucoup. Comme le montre l’exemple des programmes de Montréal-Nord, l’accessibilité est une priorité. Dans de nombreux arrondissements, des réductions significatives sont offertes aux jeunes, aux aînés et aux prestataires de la sécurité du revenu, rendant des activités comme le kickboxing, le yoga ou le tai-chi très abordables. Cela abaisse considérablement la barrière financière à l’entrée.

N’oubliez pas l’option la plus simple et la plus accessible : la marche. Marcher 30 minutes dans un parc comme le parc La Fontaine ou sur le Mont-Royal est une activité physique puissante, gratuite et facile à intégrer. Combinée à une application de fitness pour des exercices de renforcement, c’est une solution d’une flexibilité imbattable, parfaitement adaptée aux contraintes de la vie urbaine.

Le mythe du talent : pourquoi vous n’avez pas besoin d’être un artiste pour profiter des bienfaits incroyables de la créativité

Le deuxième pilier, l’art et la créativité, est souvent bloqué par une croyance limitante : « Je ne suis pas talentueux ». C’est le mythe de l’artiste né, l’idée qu’il faut un don inné pour pouvoir dessiner, jouer d’un instrument ou écrire. C’est faux. L’objectif de la créativité dans le portefeuille de bien-être n’est pas la production d’un chef-d’œuvre, mais le processus d’expression et de concentration. C’est un antidote puissant à la consommation passive de contenu qui domine nos loisirs.

La pandémie a exacerbé cette tendance. Une enquête a révélé que 73% des élèves québécois estiment que leur temps passé devant un écran a augmenté durant cette période. Les adultes ont suivi une trajectoire similaire, remplaçant les interactions et les activités par le défilement infini. La créativité active – même maladroite – brise ce cycle. Elle nous force à être présents, à utiliser nos mains et notre esprit de manière coordonnée, et à entrer dans un état de « flow » qui est profondément régénérant.

Pensez à la créativité comme à un jeu. L’enfant qui dessine ne se demande pas s’il est le prochain Picasso ; il prend simplement du plaisir dans l’acte de créer. En tant qu’adulte, nous devons réapprendre cette approche. Voici quelques pistes pour intégrer la créativité sans pression à Montréal :

  • Le carnet de croquis : Achetez un simple carnet et un crayon. Asseyez-vous sur un banc du Vieux-Port et essayez de dessiner un lampadaire, un bâtiment, ou même juste les gens qui passent. Le but n’est pas le résultat, mais l’acte d’observer et de traduire.
  • Les ateliers d’initiation : Des endroits comme les centres d’artisans ou les studios communautaires offrent des ateliers d’une journée (poterie, peinture, etc.). C’est une immersion ludique et sans engagement.
  • L’écriture libre : Chaque matin, avant de consulter vos courriels, écrivez trois pages à la main sur n’importe quel sujet. C’est une technique puissante pour clarifier ses pensées et débloquer son expression.

Lâcher prise sur le résultat est la clé. Les bienfaits de la créativité – réduction du stress, amélioration de l’humeur, stimulation cognitive – ne dépendent pas de la qualité de votre production, mais de votre participation au processus.

L’art de s’ennuyer : pourquoi planifier des moments à ne rien faire est le secret le mieux gardé de la productivité

Le troisième pilier du triangle, le calme, est le plus contre-intuitif dans notre société obsédée par la productivité. L’idée de « ne rien faire » est souvent associée à la paresse ou à la perte de temps. C’est une erreur de jugement fondamentale. Le calme planifié, ou l’art de s’ennuyer intentionnellement, n’est pas du temps perdu ; c’est un temps d’intégration et de régénération pour notre cerveau surstimulé.

Dans un environnement urbain dense comme Montréal, où les sollicitations sont constantes, ces moments de vide sont encore plus cruciaux. Ce sont des « micro-doses de calme » qui permettent à notre système nerveux de se réinitialiser. Des stratégies simples, comme réduire son niveau de stress et maintenir un bon réseau social, sont identifiées comme des clés pour favoriser une santé mentale positive, comme le montrent des données sur la santé des résidents de la Montérégie. Le calme est l’une de ces stratégies.

Vue grand angle d'un parc montréalais paisible avec banc solitaire sous un érable

Loin d’être un luxe, s’offrir des moments sans but est une nécessité. Il ne s’agit pas de méditer pendant une heure si cela vous angoisse. Il s’agit de trouver des formes de calme qui vous conviennent :

  • La promenade sans destination : Marchez dans votre quartier sans téléphone ni musique. Laissez simplement votre regard et vos pensées errer.
  • Le banc de parc : Asseyez-vous 15 minutes sur un banc, comme celui du parc du Mont-Royal ou du parc Jarry. Observez ce qui vous entoure sans jugement.
  • La contemplation par la fenêtre : Prenez cinq minutes pour regarder par la fenêtre de votre bureau ou de votre appartement, en observant le mouvement de la ville comme un film muet.

Ces moments permettent à votre cerveau de passer en « mode par défaut », un état neurologique essentiel à la créativité, à la consolidation de la mémoire et à la résolution de problèmes. En laissant votre esprit vagabonder, vous lui donnez l’espace nécessaire pour faire des connexions inattendues. C’est souvent dans ces moments de « vide » que surgissent les meilleures idées. Planifier ces pauses dans votre agenda est aussi important que de planifier vos réunions.

Ne croyez pas tout ce que vous pensez : la méthode simple pour identifier et recadrer vos pensées négatives

Construire son portefeuille de bien-être implique souvent de surmonter des obstacles invisibles : nos propres pensées. Des phrases comme « Je suis trop vieux pour ça », « Je vais être ridicule », ou « Je n’ai pas le temps » peuvent saboter nos meilleures intentions avant même que nous ayons commencé. Ces pensées automatiques négatives sont des interprétations, pas des faits. Apprendre à les identifier et à les recadrer est une compétence essentielle pour quiconque souhaite apporter un changement positif dans sa vie.

Cette approche est au cœur des thérapies comportementales et cognitives (TCC), une méthode éprouvée pour améliorer la santé mentale. La bonne nouvelle est que vous n’avez pas besoin d’être en thérapie pour appliquer ses principes de base. Il s’agit d’un entraînement mental, un peu comme faire des gammes pour un musicien. Plus vous le pratiquez, plus cela devient naturel.

Adopter une posture de curiosité face à vos propres pensées est la première étape. Au lieu de les accepter comme des vérités absolues, commencez à les questionner. La Direction régionale de santé publique de Montréal propose des outils pour la santé mentale, et l’approche de recadrage cognitif en est un pilier. Voici un plan d’action simple pour vous exercer.

Votre plan d’action pour le recadrage cognitif

  1. Identifier la pensée négative : Écrivez la pensée exacte qui vous bloque. Exemple : « Je ne suis pas assez en forme pour ce cours de groupe. »
  2. Questionner sa validité : Demandez-vous objectivement : « Est-ce un fait absolu ou une simple interprétation de ma part ? Quelle est la preuve ? »
  3. Chercher des preuves contraires : Listez des expériences passées où vous avez réussi à apprendre ou à progresser dans une nouvelle activité, même si c’était difficile au début.
  4. Reformuler de manière réaliste et encourageante : Transformez la pensée initiale. Exemple : « Je suis ici pour progresser à mon propre rythme, et c’est un cours pour débutants. »
  5. Passer à l’action concrète : Faites le premier petit pas qui découle de votre nouvelle pensée. Exemple : Inscrivez-vous au cours d’essai dans votre centre communautaire local.

Ce processus simple mais puissant vous aide à devenir l’architecte de votre état d’esprit, plutôt que la victime de vos angoisses. C’est une compétence qui vous servira non seulement dans vos loisirs, mais dans toutes les sphères de votre vie.

Anxiété urbaine : la preuve scientifique que les parcs montréalais sont votre meilleur allié santé

Vivre en ville a d’énormes avantages, mais cela a aussi un coût pour notre système nerveux. Le bruit, la foule, le rythme constant… tout cela peut contribuer à un état d’hypervigilance et d’anxiété. Ce n’est pas qu’une impression : les données le confirment. Des rapports montrent que Montréal présente une proportion plus élevée de détresse psychologique que le reste du Québec, une tendance qui s’est maintenue au fil des ans. Cette réalité souligne l’importance vitale de trouver des oasis de calme au cœur de la métropole.

Heureusement, Montréal est une ville exceptionnellement verte. Ses parcs ne sont pas de simples espaces de loisirs ; ce sont des outils de santé publique, de véritables « pharmacies vertes » accessibles à tous. Des études de plus en plus nombreuses en écopsychologie démontrent les bienfaits mesurables du contact avec la nature sur la santé mentale : réduction du cortisol (l’hormone du stress), baisse de la pression artérielle, et amélioration de la concentration et de l’humeur.

Pour le professionnel surmené, intégrer les parcs dans sa routine n’est pas un luxe, c’est une stratégie de survie. Voici comment les utiliser comme un élément clé de votre portefeuille de bien-être :

  • Pour le pilier « Calme » : Une simple marche de 20 minutes sur le Mont-Royal à l’heure du midi peut suffire à réinitialiser votre journée. L’immersion dans un environnement boisé, même pour une courte durée, a un effet apaisant prouvé.
  • Pour le pilier « Sport » : Les parcs comme La Fontaine ou Jarry sont des gyms à ciel ouvert. Course à pied, circuits d’entraînement sur les modules, cours de yoga en plein air… les options sont infinies et souvent gratuites.
  • Pour le pilier « Art » : Installez-vous avec un carnet pour dessiner, écrire, ou simplement observer. L’environnement naturel est une source d’inspiration inépuisable qui peut nourrir votre créativité.

Le simple fait d’être entouré d’arbres et d’espaces ouverts envoie un signal de sécurité à notre cerveau reptilien, lui permettant de relâcher la tension accumulée. Faire d’une visite au parc une partie non négociable de votre semaine est l’un des investissements les plus rentables que vous puissiez faire pour votre santé mentale en milieu urbain.

Les points clés à retenir

  • La clé du bien-être n’est pas de trouver un hobby unique, mais de construire un « portefeuille de loisirs » diversifié et intentionnel.
  • Un portefeuille équilibré repose sur le « triangle d’or » : une dose de mouvement (sport), d’expression (art) et de régénération (calme).
  • Le processus d’expérimentation et le plaisir priment sur la performance et le talent ; donnez-vous la permission d’être un débutant.

Votre santé mentale, votre priorité : la boîte à outils pour cultiver votre équilibre intérieur au quotidien

En fin de compte, la construction de votre portefeuille de loisirs est un acte radical d’amour-propre. C’est reconnaître que votre bien-être n’est pas un luxe à s’offrir quand tout le reste est fait, mais le fondement sur lequel tout le reste repose : votre carrière, vos relations, votre santé. Cultiver son équilibre intérieur est un travail quotidien, une pratique délibérée. C’est une bonne nouvelle, car cela signifie que vous avez le pouvoir d’agir.

L’objectif est d’atteindre un état de bien-être durable. Les chiffres sont encourageants : en 2023, environ 65% de la population québécoise de 18 ans et plus percevait sa santé mentale comme excellente ou très bonne. Cela montre qu’un état d’équilibre est non seulement possible, mais majoritaire. Votre but est de rejoindre ce groupe en utilisant les outils et les stratégies qui fonctionnent pour vous.

La santé mentale est un spectre qui évolue. Comme le souligne Statistique Canada dans une publication sur le sujet :

La santé mentale est importante pour tout le monde—à chaque étape de notre vie, elle compte. À travers les hauts et les bas, une bonne santé mentale vous permet de ressentir, penser et agir de manière à vous aider à profiter de la vie et à faire face à ses défis. Mais l’état de notre bien-être psychologique et émotionnel fluctue au cours de notre vie.

– Statistique Canada, Parlons santé mentale

Votre boîte à outils est maintenant bien remplie : le modèle du triangle d’or, la méthode d’expérimentation en 5 étapes, les techniques de recadrage cognitif et l’utilisation stratégique des parcs montréalais. La dernière étape est la plus simple et la plus difficile : commencer. Non pas demain, mais aujourd’hui. Choisissez une seule petite action de cet article et intégrez-la à votre journée.

Commencez dès aujourd’hui la planification de votre joie. Prenez votre agenda et bloquez 30 minutes cette semaine, non pas pour une tâche, mais pour une expérience choisie dans votre nouveau portefeuille de bien-être.

Questions fréquentes sur les loisirs et le bien-être

Quand faut-il chercher de l’aide professionnelle?

Quand le soutien des amis ou de la famille ne semble pas suffisant, la prochaine étape peut être de parler à un professionnel pour voir quelles approches supplémentaires pourraient vous aider. Chercher de l’aide pour la santé mentale peut être difficile, et c’est correct de ne pas savoir vers qui se tourner. Prendre soin de soi et reconnaître quand on a besoin d’aide sont des signes de force, pas de faiblesse.

Comment savoir si mes loisirs contribuent vraiment à mon bien-être?

Évaluez si vos activités vous apportent détente, divertissement et développement personnel. Si elles génèrent plus de stress que de plaisir, ou si vous les faites par obligation, il est temps de reconsidérer vos choix et d’expérimenter autre chose.

Quelle est la ligne d’aide nationale au Canada?

Le Canada dispose maintenant d’un numéro national à trois chiffres pour le soutien en santé mentale et en prévention du suicide. Il s’agit du 9-8-8, la Ligne d’aide en cas de crise suicidaire, accessible à toute heure du jour et de la nuit.

Rédigé par Isabelle Mercier, Isabelle Mercier est une kinésiologue et coach en bien-être avec 15 ans d'expérience dans l'accompagnement vers un mode de vie plus sain et équilibré. Son approche intègre le mouvement et les techniques de gestion du stress.